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La p'tite Vadrouille
20 décembre 2007

LE BRESIL

Du 16 au 26 Novembre 2007

2250 KM parcourus

Monnaie : le Réai (1€ = 3,3 Réais)

17/11 : FOZ DE IGUAZU

Après avoir passé une nuit au camping et profité de la piscine, nous visitons le barrage hydroélectrique ITAIPU DAM puis prenons la route vers l’Est et les grandes plages. Nous parcourons 900 km  sur des routes en meilleur état qu’en Argentine mais beaucoup plus chères (6 R parfois tous les 50 km) et verrons un nbre effrayants d’accidents, qui nous inciteront à la plus grande prudence).

19/11 : BERRA VELHA

Première plage et premières baignades. Nous passons 2 nuits sur la digue.

21/11 : FLORIANOPOLIS (Ile Santa Catarina)

            En revenant vers 22H d’avoir visité le centre ville, de s’être régalés d’hamburgers-frites et avoir découvert la maison du Père Noel, nous constatons que la bâche des vélos a été déchirée, qq fixations enlevées (nous nous étions pourtant garés devant le tribunal gardé en permanence) avant que nos voleurs constatent la présence des chaines antivols.

Avant qu’ils ne reviennent avec l’outillage nécessaire, nous couchons les enfants et quittons la ville pour le Nord de l’Ile, où nous espérons trouver une plage calme (il y en a des dizaines sur 60 km sur l’île). Nous décidons aussi d’éviter dorénavant les grandes agglomérations brésiliennes.

22/11 : JURERE INTERNATIONAL

            Après avoir passé la nuit à CANASVIERAS, devant le poste de police, et assisté dans la matinée à un tonneau en direct suite à un feu brulé en plein centre du village, nous avons l’impression  d’arriver à BEVERLY HILLS : d’immenses maisons d’architecte, de tous les styles, du chalet savoyard palais rococo en passant par la casbah arabe, dans des quartiers ultramodernes aux larges avenues bordées de palmiers et de gazon, quadrillés en permanence par la police et des équipes de sécurité privées. 

Nous nous installons dans une impasse, à côté d’une passerelle permettant de traverser les dunes et d’accéder à une magnifique plage de sable fin. A la nuit tombée, un garde en moto nous demande si nous comptons rester pour la nuit et, à notre grande surprise, nous dit que ça ne pose aucun souci et qu’il passera toutes les heures jeter un œil !! Merci pour l’accueil

Nous passons 3 jours reposants à profiter de la plage (baignades, châteaux de sables, cerf-volant, body board….), loin cependant du Brésil authentique, que nous étions venus chercher, mais il faut savoir s’adapter ! 

26/11 : PRAIA GRANDE

            Le temps est couvert, nous sommes en route pour voir le canyon d’ITAIMBEZINHO, dans le PARQUE NACIONAL DE APARADOS DA SERRA, profond de 700m, très spectaculaire, avec une magnifique cascade (dixit les guides). Sur notre carte, il semble qu’il faille finir par qq km de piste. Effectivement, 20 km avant l’entrée du parc, la route se transforme en une piste d’assez bonne qualité. Quand nous nous y engageons, il reste 1H30 avant la fin du jour.

Apres 30mn, la pluie et le brouillard commencent à tomber et la piste à grimper furieusement. Nous nous retrouvons, qq km plus loin, dans une côte déserte, étroite et sinueuse, à 10 km/h et apercevons de temps en temps un impressionnant précipice entre 2 nappes de brouillard et la nuit qui tombe trop rapidement à notre goût ! Delphine, qui conduit, s’accroche au volant et grimpe doucement mais sûrement (de toutes façons, nous n’avons plus le choix car il est impossible de faire demi-tour). Après qq frayeurs, nous arrivons enfin devant l’entrée du parc au centre d’un immense plateau désertique et noyé dans le brouillard. Nous y passons la nuit soulagés, malgré la pluie qui redouble et tombera toute la nuit.

27/11 : PARQUE NACIONAL DE APARADOS DA SERRA

            Au réveil, le brouillard est toujours là, la pluie persiste et le parc est fermé car, nous informe le gardien, il n’y a aucune visibilité. Il ouvre cependant vers 12H et nous pouvons alors admirer un paysage magnifique, sublimé par le brouillard, d’où émergent de grands arbres étranges, les araucarias. Mais le canyon et la cascade restent invisibles : on entend cette dernière mais ne l’apercevons que furtivement entre 2 nuages.

En milieu d’AM, alors que Sam sieste, nous décidons d’entamer la descente par une autre piste moins sinueuse : il nous semble trop dangereux de descendre la piste que nous avons montée la veille, rendue glissante par la pluie avec la présence du précipice.

La piste que nous empruntons est en effet plus large moins sinueuse mais continue de grimper sur de longues portions, où le CC patine et ne peut plus avancer. Avec les pluies continues de la nuit, la piste

est devenue une véritable patinoire de boue où nous restons littéralement scotchés !

Il nous faut alors, à chaque fois,  redescendre la montée en marche arrière pour reprendre plus d’élan et atteindre le sommet… jusqu’à la montée suivante.

Sur une portion plus pentue et plus longue, nous restons stoppés à mi-montée, après 5 tentatives, ne sachant plus que faire : le moteur fume et sent le brulé, des ornières se sont creusées sur la piste et à chaque fois le CC a dangereusement glissé vers le bas-côté (heureusement, nous sommes encore sur le plateau et il n’y a pas de précipice).

Qq véhicules passent, qui ne peuvent rien pour nous. Nous arrêtons un gros 4x4 et expliquons notre pbm au conducteur.

C’est ici l’occasion de vous signaler les difficultés rencontrées pour comprendre et nous faire comprendre de nos interlocuteurs locaux depuis notre entrée au Brésil. Les Brésiliens parlent le portugais, qui, même s’il ressemble à l’espagnol à l’écrit, n’a absolument rien à voir à l’oral. Notre détour au Brésil n’étant pas prévu au programme, nous n’avons aucun guide de conversation et aucune notion de portugais. Quand nous leur parlons en espagnol, ils ne comprennent quasi rien (et pensent de plus que nous sommes Argentins et ils détestent les Argentins) et quand ils nous répondent en portugais, nous ne comprenons rien.

    Pour cette fois, notre conducteur semble avoir saisi notre situation et alors que nous pensons qu’il va nous remorquer, il gare son 4x4 et me demande les clefs du camion. Delphine et moi nous nous regardons et n’osons refuser : ce type a l’air de savoir ce qu’il fait.

C’est avec un énorme nœud au ventre et des suées froides que nous le regardons faire marche arrière pour prendre de l’élan. Soudain, nous réalisons que les enfants sont restés dans le CC : Sam dort et Romane joue dans la capucine !! Trop tard : le type passe la 1ère et s’élance, moteur à fond avec fumée et odeur, il attaque la montée, les roues avant patinent, le CC chasse sur le côté et….passe le sommet.

Notre sauveur s’arrête et redescend en courant vers son 4x4, nous explique qu’il est pressé et s’en va. C’est à peine si nous avons eu le temps de le remercier !!

Je reprends le volant en ayant compris la technique : à fond, à fond !! Tant pis pour les vibrations, la vaisselle qui cogne et les gosses qui dorment.

Les 20 km restants nous semblent interminables mais se passent bien.

Le soir, nous nous arrêtons dans un routier avec parking gardé la nuit (nous sommes dans la banlieue de PORTO ALEGRE que nous avons choisie de contourner) et nous nous offrons le restau avec 5 litres de bière, du coca et 1 glace pour les enfants !!!!

C’est ici l’occasion de vous signaler la taille énorme des portions servies dans les restaus brésiliens : 1 plat suffi largement pour 2 personnes affamées et plusieurs fois dans des buffets à volonté, nous avons cru mourir quand la serveuse nous a proposé une 4ième assiette de grillades !!

28/11 : CHUY

            Après 10H et 600Km de grandes lignes droites asphaltées (le pied !!) nous arrivons à la frontière uruguayenne.

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